Ce mardi matin, Rebecca Manzoni consacre sa chronique au dernier album de la chanteuse Clarika, intitulé De quoi faire battre mon cœur. De la pop symphonique pour raconter la vie, dans les bacs le 12 février.
Clarika est une défricheuse qui, dès le milieu des années 1990, a ouvert la voie aux Jeanne Cherhal, Anaïs ou Camille d’aujourd’hui.
Son dernier album, De quoi faire battre mon cœur, apparaît comme une nouvelle preuve que la chanson est l’un des arts qui racontent au plus juste les femmes de 2016. La plupart des titres fait le récit d’une rupture amoureuse après des années de vie commune. Mais il n’est question ni de larmoyer, ni de se répandre. Accompagnée par les cordes de l’Orchestre de la Radio Magyar de Budapest, Clarika réussit à éviter à la fois la position du bourreau et de la victime. Parce que cette femme a le talent de l’autodérision.